

S’inspirant d’artistes tels que Chéri Samba, Jonas Burgert, Jenny Saville ou Nicole Eisenman, il puise dans son quotidien, ses expériences et ses origines pour donner vie à des portraits empreints de profondeur psychologique et d’engagement social.
Ses œuvres sont des mises en scène où se mêlent mémoire, identité et questionnements contemporains. Chaque composition est une réflexion sur les réalités politiques et sociétales, un dialogue entre l’intime et l’universel.
Parmi ses sources d’inspiration majeures, les Sadhous occupent une place particulière. Ces figures emblématiques du Bangladesh et de l’Inde, qu’il a côtoyées dès son enfance, nourrissent sa démarche artistique :
« Lorsque j’étais petit, j’ai grandi dans un village où des Sadhous venaient plusieurs fois par semaine demander l’aumône. Ils chantaient parfois des prières, et je me souviens de ma grand-mère leur offrant un peu d’argent ou de nourriture. »
Ragib Paul construit ainsi son propre langage pictural, où chaque objet, chaque couleur et chaque silhouette devient le témoin d’une histoire, d’une culture et d’un regard porté sur le monde.
